NEW WRITINGS OF SOUND AND MUSIC// Christophe Guiraud // MONDMILCH

 

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(Festival LOOP V 22/11/12 Bruxelles
played by the Ensemble Kwartludium
http://www.kwartludium.com/)

MONDMILCH

Pour Violon(s) (3 maximum),

Instrument(s) a vent en Bb ou 392hz (3 maximum) (toute categories confondues),

Keyboard(s) (toute sortes, a tessitures temperees) (2 maximum),

Percussions (toute sortes de Gongs, woodblocks, templeblocks, Tams, Bells) (1 musiciens, maximum),

Percussions (au choix) de wood-&-metal (unisson), en plus de leur instrument, pour 3 musiciens maximum,

Tapes.

Partition pour 9 musiciens maximum.

  1. Comment décrieriez-vous cette forme d’écriture du sonore et/ou du musical ?

    Un geste a l’écoute du Son, une « priorité » physique, une propriété du sonore dans ces champs d' »action », un son est suivi des yeux par le voisin qui lui donne un habit. L’improvisation n’existe pas au sens propre. Une grille déterminant un espace, invisible au sens strict (écriture traditionnelle), à lire plus en tant qu’espace de volumes, un espace contenu de volumes à densités variables, ou la lecture ne dépendrait aucunement (pas forcement) d’une séquence horizontale (Occidental timeline). Ces « volumes » (voir Cézanne et sa vision d’un espace) et/ou densités, seraient « représentés » (ou plutôt « provoqués ») par l’aspect graphique (et traditionnel aussi) de la notation sur le papier, du placement (mise-en-espace) et de ce qu’ils représentent au sens solfègique. Un temps vu d’une manière plus verticale. D’en dessous ou d’en dessus, les reliefs « graphico-timbraux-sonores » se lient le plus souvent en ce sens vertical, quelque chose qui s’avance puis recule. Mais l’horizontalité de la lecture ainsi que de la vision n’est absolument pas exclue. Ces formes d’écritures sont avant tout « une aventure dans le temps abstrait », le son lui, en découle naturellement, ou pas.

  1. Comment, selon vous, votre proposition peut-elle être interprétée ?

    C’est une question de temps, de situation de l’instant exacerbé. Je ne sais pas comment elle peut être interprété, mais j’essaye d’en « déterminer » ce qui est avant et après le son, une grille de temps non-écrite, mais suggérée.

  1. Quelles significations ou niveaux supplémentaires apporte cette forme d’écriture particulière à la performance et/ou à l’interprétation de l’œuvre ?

    Peut-être une introspection au sein d’un Temps qui ne se contient pas seulement dans la cadence musicale, dans la structure d’une « musique pure ». Mais ceci n’est qu’un « peut-être », défier le temps n’est pas seulement l’affaire d’une bonne idée, puisque nous avons peu d’idées (il y en a 4 par siècle, tout au plus), mais certainement plus l’explosion de traditions. En revanche se perdre, tout au mieux, au sein du temps, tenter de le sculpter, est la seule préoccupation qui m’habite lors de l’écriture de ce genre de partition. Bien entendu les hauteurs et les timbres sont mis en abyme, en réaction, à ce mécanisme d’espace. « Essayer » est ici le leitmotiv, perdre un certain contrôle, quelque chose qui nous file entre les doigts, pourtant on se « reconnait » en cet espace.

Extraits de la partition :

Christophe-GUIRAUD---MONDMILCH-Complete-Score-(Quartet-version-for-Kwartludium)-3

Christophe-GUIRAUD---MONDMILCH-Complete-Score-(Quartet-version-for-Kwartludium)-5

Site personnel de l’artiste  : http://christopheguiraud.blogspot.be/

27. septembre 2013 par Mathevet Frédéric
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